Europeana : Découverte Bibliothécaire

Europeana : DECOUVERTE DE LA BIBLIOTHEQUE EUROPEANA.

Découverte ces derniers jours au hasard de mes surfs généalogique, le site de la contribution française à la bibliothèque Numérique européenne (Europeana) m’a ravi !

En premier lieu, comme écrit sur sa page, Europeana donne accès aux ressources numériques des galeries, musées, bibliothèques, centres d’archives, et collections audiovisuelles de toute l’Europe.
En particulier, Europeana se caractérise par des temps de réponses fort performants, de la qualité dans les recherches et un outil bien pensé.

Nous cherchions depuis longtemps des livres de Sully Prudhomme afin d’y retrouver certains poèmes cependant ces livres ne sont plus édités depuis longtemps.

Seules solutions restantes :

  • Les bouquinistes : Mais il y en a bien peu dans mon village !!!
  • Les sites de ventes de livres anciens : Mais prés de 100 € pour retrouver un poème, ce n’est pas donné !

Sur Europeana, nous avons trouvé le livre en version numérique (scanné) avec possibilité de recherche et nous avons donc trouvé le poème recherché en peu de temps.

En définitive, le livre est disponible en PDF et téléchargeable gratuitement :Du bonheur !!

et ça se passe la : LE LIVRE

En dernier lieu et pour le même prix, je vous livre ce magnifique Poème de Sully Prudhomme extrait de « Tendresses et Solitudes »

 

Les Yeux

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux,
et le soleil se lève encore.

Les nuits,plus douces que les jours,
Ont enchanté des yeux sans nombre;
Les étoiles brillent toujours,
Et les yeux se sont remplis d’ombre.

Oh! qu’ils aient perdu leur regard,
Non, non, cela n’est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu’on nomme l’invisible;

Et comme les astres penchants
Nous quittent, mais au ciel demeurent
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent.

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l’autre coté des tombeaux
Les yeux qu’on ferme voient encore.

Sully PRUD’HOMME

Merci Europeana

Asavar

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